Adios Hemingway
Métailié – 2000
(Traduction : René Solis)
Décidément, même huit ans après avoir démissionné de la police, Mario Conde ne peut renoncer aux enquêtes. Celle que lui soumet le lieutenant Manolo, son ami et ex-collègue, est un peu particulière : expliquer un meurtre qui a eu lieu quarante ans plus tôt dans la propriété d’Ernest Hemingway à La Havane. L’enjeu est de taille : s’il y a le moindre doute sur la culpabilité du grand écrivain, il risque d’être sali à jamais.
Dans ce roman, Conde et son créateur ne font qu’un. L’enquête n’est qu’un prétexte pour permettre à l’auteur de s’interroger sur la personnalité complexe d’Hemingway et son déclin des dernières années. Padura s’est fait plaisir. Qui pourrait le lui reprocher ?
Adios Hemingway est donc davantage à lire comme une biographie romancée d’Hemingway. Heureusement, Padura n’a pas oublié de la saupoudrer des quatre cents coups de ses héros de toujours. Sans cela, on s’ennuierait.
Ca a l’air bien sympa, cela fait très longtemps que je n’ai pas lu de polar !! et en plus cela se passe à Cuba …
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Ce n’est pas le meilleur de Padura. Si tu ne le connais pas, pour te faire une idée de son ambiance cubaine, lis plutôt Passé parfait, Electre à la Havane ou, beaucoup plus récent, Hérétiques.
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