Né en 1950, Nicolas WERTH est un historien français spécialiste de l’histoire de l’Union soviétique. Il est directeur de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent, affilié au CNRS. Son intérêt pour l’URSS vient de son père, le journaliste anglais Alexander Werth, qui a passé en URSS les années de guerre. Avant de rentrer au CNRS, Nicolas WERTH a occupé les fonctions d’attaché culturel auprès de l’ambassade de France à Moscou durant la perestroïka (1985-1989).
Auteur de plus de vingts essais, il s’est spécialisé dans l’histoire sociale des années 1920-1930, notamment les rapports entre le pouvoir et la société (violence étatique, résistances sociales…). Auteur de la partie du Livre noir du communisme consacrée à ce pays, il s’est publiquement démarqué de l’idée contenue dans la préface de Stéphane Courtois selon laquelle le communisme serait par essence criminogène. Il a également dénoncé, concernant cet ouvrage, « une dérive de l’histoire exclusivement policière ».
Livres lus et chroniqués sur ce blog :