Ode à une fourchette abandonnée sous un caniveau gris par un jour de soir ensoleillé

Ô toi, dont les multiples dents quadriphages ont conquis mon regard poilu,
Toi, de métal construit, tel que murmuré dans les ateliers de Zlodikarpathon,
Fourchette humble, à l’égo surdimensionné et aux pieds velus,
Fourchette cruelle et digne de la douceur d’un Galagloperdros grognon,

Le jour où tu sera dévorée, vivante et inerte, par la grande bête de Kallos aux piques et aux grandes pattes,
Tu ne crieras à ce moment précis qu’un mot, prononcé par les Vogrobls autrefois, « Karpathes ».

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