Ceux d’en haut
Editions Les Passionnés de bouquins – 2014
Just Lannemazan, son diplôme de vétérinaire en poche, retourne dans le haras familial, en Ariège, après sept ans d’absence. Il prévoit de participer à la transhumance de printemps. Après, il ne sait pas. Il faut dire que le clan familial a bien changé en sept ans. Trop de fantômes et de secrets tournent autour des Lannemazan et des Jarniac, les propriétaires du haras voisin. Les deux patriarches sont morts. Les fratries ne se parlent plus. Just est toujours amoureux de Chloé Jarniac qui lui préfère son frère, Géraud l’insensible. Saura-t-il réintégrer la famille ? Le souhaite-il seulement ?
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de Nicholas Evans (Pocket, 1997), en lisant Ceux d’en haut. La France est loin de proposer les mêmes grands espaces que l’état du Montana, mais on retrouve dans les deux romans les ingrédients qui permettent au lecteur de se ressourcer avec un peu d’authentique. Les humains ont bien des difficultés à se parler, à mettre à plat leurs différends ; en revanche, pour ce qui est de leurs relations avec les chevaux, ils n’ont pas leur égal. Ceux d’en haut est une gloire à la nature sauvage et indomptable, un roman hippique par excellence.
L’écriture de Catherine Rolland, toute en rondeurs féminines, est simple et sans prétention. L’auteure alterne avec la même adresse de longs dialogues et des plages de descriptions fascinantes. Les personnages mériteraient d’être creusés davantage, peut-être, mais la passion manifeste de Catherine Rolland pour l’élevage des chevaux est tellement communicative, que j’ai lu ce beau roman d’une traite, sans jamais le lâcher.
Ils mirent les chevaux en ordre, galopant d’une extrémité à l’autre du troupeau. Au moment de franchir un obstacle du parcours, il n’y avait plus vraiment de poste qui tienne, plus de meneurs, plus de gardiens aux flancs et plus de rabatteurs non plus. Rien que des hommes et des femmes pour, ensemble, diriger la manœuvre. Quand Adrien, le premier, engagea sa jument dans l’eau, Géraud, demeuré au milieu du torrent, le guida sans hésitation.
Il faut lire la suite maintenant!!!!
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Bonne idée !
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Une jolie chronique pour un livre parlant de chevaux et d’histoires de famille.
Je pense qu’il pourrait me plaire.
Merci pour la découverte. ^^
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